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Vague de mobilisation en France et en Europe pour soutenir l’Aquarius et le secours aux migrants

Samedi, 6 Octobre, 2018
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HUMANITAIRE Plusieurs milliers de personnes se sont rassemblées cesamedi en France et en Europe pour «sauver les sauvetages»...Une «vague orange» de solidarité pour dénoncer la situation de l’Aquarius etsoutenir les opérations de secours aux migrants en Méditerranée. 

 

HUMANITAIRE Plusieurs milliers de personnes se sont rassemblées cesamedi en France et en Europe pour «sauver les sauvetages»...Une «vague orange» de solidarité pour dénoncer la situation de l’Aquarius etsoutenir les opérations de secours aux migrants en Méditerranée. Dans unesoixantaine de villes de France mais aussi à Bruxelles, Berlin, Madrid et Pa-lerme, des manifestants vêtus en orange, couleur de l’Aquarius, se sont réunisce samedi pour réclamer «un pavillon pour l’ Aquarius », «sauver le sauvetageen mer» et dénoncer «l’inaction criminelle» des gouvernements européens, àl’appel de l’association SOS Méditerranée.#VagueOrange. À Marseille, Lyon, Paris, Madrid, Bruxelles, Bordeaux, Lorient,Caen, La Roche-sur-Yon, Valencia... Et 57 autres villes en France et en Europe,la #VagueOrange déferle dans les rues pour sauver l' #Aquarius et le sauvetageen mer. #SaveAquarius #SaveRescueAtSea pic.twitter.com/TiFUSGQdYTDernier navire humanitaire présent en Méditerranée centrale, l’ Aquarius estbloqué à quai à Marseille, faute d’immatriculation. Après Gibraltar en aoûtdernier, les autorités maritimes panaméennes ont annoncé qu’elles allaient luiretirer son pavillon pour «non-respect» des «procédures juridiques internatio-nales» concernant le sauvetage de migrants en mer.40.000 à 50.000 manifestants en FranceLa mobilisation a été la plus forte à Marseille, siège de l’association SOS Médi-terranée, avec entre 3.500 (police) et 10.000 (organisateurs) personnes réuniessur le Vieux-Port, au lendemain d’une opération coup de poing d’une ving-taine de militants identitaires qui ont envahi les locaux de l’ONG et déployéune banderole l’accusant d’être «complice du trafic d’êtres humains».A Paris, entre un millier (police) et 10.000 (organisateurs) se sont rassembléesplace de la République. Ils étaient également environ 2.000 à Montpellier et1.100 à Toulouse, selon les organisateurs, entre 400 (police) et 700 (organisa-teurs) à Saint-Etienne, et plus de 600 à Rennes, 250 à Bordeaux et Lille, 200à 300 à Biarritz, 150 à Lyon selon des journalistes et correspondants de l’AFP,ainsi qu’une centaine à Calais, bravant une interdiction de la mairie. Au total,l’association avance le chiffre de 40.000 et 50.000 manifestants en France.#VagueOrange. À Marseille, Lyon, Paris, Madrid, Bruxelles, Bordeaux, Lorient,Caen, La Roche-sur-Yon, Valencia... Et 57 autres villes en France et en Europe,la #VagueOrange déferle dans les rues pour sauver l' #Aquarius et le sauvetageen mer. #SaveAquarius #SaveRescueAtSea pic.twitter.com/TiFUSGQdYT«Pas nous les pirates»Face à «l’impasse» dans laquelle se trouve l’Aquarius et «la volonté des Etatseuropéens de criminaliser le travail des ONG en Méditerranée», «l’objectif est1de faire appel aux citoyens et montrer que SOS Méditerranée tire sa légitimitéde la société civile», a résumé à Paris la porte-parole de l’association, SophieRahal.Depuis février 2016, 29.500 migrants ont été sauvés grâce à l’ Aquarius, selonl’association. Mais «la situation est plus critique que jamais», a rappelé le pré-sident de SOS Méditerranée, Francis Vallat à Paris : «Alors que les flux n’ontjamais été aussi bas depuis des années, le nombre de morts augmente inexo-rablement. Nous sommes passés de un mort sur 42 migrants (en mer) l’annéedernière à un mort sur 18 migrants» cet été. «Tout ça parce que les naviresd’Etat sont insuffisants et qu’il n’y a plus de navires d’ONG. (...) Si nous lais-sons couler les migrants, nous laissons couler notre âme et nos valeurs», a-t-illancé.«C’est pas nous les pirates», «Silence, on se noie», «devoir d’assistance bafoué,naufrage de l’humanité», ont notamment clamé les manifestants. «Le discoursde soutien et d’accueil est très peu médiatisé alors que le discours de rejet esttrès mis en avant. Par ce genre d’occasion, on peut montrer qu’il y a des gensqui soutiennent l’accueil et ne veulent pas laisser des gens désespérés mourir»,raconte Aurélie Klein, ingénieure, venue avec sa fille manifester à Bordeaux.Une pétition de soutien aux opérations de sauvetage en Méditerranée a réuniplus de 200.000 signatures, selon l’ONG. «L ’Aquarius fait un devoir humani-taire, l’Aquarius ne provoque pas la migration», souligne Pierre Chaintrier, 64ans, venu au rassemblement parisien pour «forcer le gouvernement français àdonner un pavillon à l’ Aquarius et soutenir pour une autre politique en Eu-rope pour les migrants».A Marseille, le leader de la France Insoumise et député local Jean-Luc Mélen-chon a affirmé que «l’Aquarius doit avoir un pavillon et un pavillon français».À #Marseille à l’appel de @SOSMedFrance pour demander que la France ac-corde un pavillon à l’ #Aquarius afin qu’il puisse poursuivre ses missions desauvetage en mer. #SaveAquarius #VagueOrange pic.twitter.com/ydiFi92CeRPour Patricia Lara à Madrid «les réfugiés et l’immigration sont l’un des grandsdéfis que l’UE doit résoudre»: «et cela ne pourra pas se faire de façon indivi-duelle», chaque pays de son côté.

Dans une
soixantaine de villes de France mais aussi à Bruxelles, Berlin, Madrid et Pa-lerme, des manifestants vêtus en orange, couleur de l’Aquarius, se sont réunis
ce samedi pour réclamer «un pavillon pour l’ Aquarius », «sauver le sauvetageen mer» et dénoncer «l’inaction criminelle» des gouvernements européens, àl’appel de l’association SOS Méditerranée.#VagueOrange. À Marseille, Lyon, Paris, Madrid, Bruxelles, Bordeaux, Lorient,Caen, La Roche-sur-Yon, Valencia... Et 57 autres villes en France et en Europe,la #VagueOrange déferle dans les rues pour sauver l' #Aquarius et le sauvetageen mer. #SaveAquarius #SaveRescueAtSea pic.twitter.com/TiFUSGQdYTDernier navire humanitaire présent en Méditerranée centrale, l’ Aquarius estbloqué à quai à Marseille, faute d’immatriculation. Après Gibraltar en aoûtdernier, les autorités maritimes panaméennes ont annoncé qu’elles allaient lui
retirer son pavillon pour «non-respect» des «procédures juridiques internatio-nales» concernant le sauvetage de migrants en mer.
40.000 à 50.000 manifestants en France
La mobilisation a été la plus forte à Marseille, siège de l’association SOS Médi-terranée, avec entre 3.500 (police) et 10.000 (organisateurs) personnes réunies
sur le Vieux-Port, au lendemain d’une opération coup de poing d’une ving-taine de militants identitaires qui ont envahi les locaux de l’ONG et déployé
une banderole l’accusant d’être «complice du trafic d’êtres humains».A Paris, entre un millier (police) et 10.000 (organisateurs) se sont rassembléesplace de la République. Ils étaient également environ 2.000 à Montpellier et
1.100 à Toulouse, selon les organisateurs, entre 400 (police) et 700 (organisa-teurs) à Saint-Etienne, et plus de 600 à Rennes, 250 à Bordeaux et Lille, 200
à 300 à Biarritz, 150 à Lyon selon des journalistes et correspondants de l’AFP,ainsi qu’une centaine à Calais, bravant une interdiction de la mairie. Au total,l’association avance le chiffre de 40.000 et 50.000 manifestants en France.#VagueOrange. À Marseille, Lyon, Paris, Madrid, Bruxelles, Bordeaux, Lorient,Caen, La Roche-sur-Yon, Valencia... Et 57 autres villes en France et en Europe,la #VagueOrange déferle dans les rues pour sauver l' #Aquarius et le sauvetageen mer. #SaveAquarius #SaveRescueAtSea pic.twitter.com/TiFUSGQdYT«Pas nous les pirates»Face à «l’impasse» dans laquelle se trouve l’Aquarius et «la volonté des Etats européens de criminaliser le travail des ONG en Méditerranée», «l’objectif est de faire appel aux citoyens et montrer que SOS Méditerranée tire sa légitimitéde la société civile», a résumé à Paris la porte-parole de l’association, SophieRahal.Depuis février 2016, 29.500 migrants ont été sauvés grâce à l’ Aquarius, selon
l’association. Mais «la situation est plus critique que jamais», a rappelé le pré-sident de SOS Méditerranée, Francis Vallat à Paris : «Alors que les flux n’ont
jamais été aussi bas depuis des années, le nombre de morts augmente inexo-rablement. Nous sommes passés de un mort sur 42 migrants (en mer) l’année
dernière à un mort sur 18 migrants» cet été. «Tout ça parce que les navires
d’Etat sont insuffisants et qu’il n’y a plus de navires d’ONG. (...) Si nous lais-sons couler les migrants, nous laissons couler notre âme et nos valeurs», a-t-il
lancé.«C’est pas nous les pirates», «Silence, on se noie», «devoir d’assistance bafoué,naufrage de l’humanité», ont notamment clamé les manifestants. «Le discoursde soutien et d’accueil est très peu médiatisé alors que le discours de rejet esttrès mis en avant. Par ce genre d’occasion, on peut montrer qu’il y a des gensqui soutiennent l’accueil et ne veulent pas laisser des gens désespérés mourir»,raconte Aurélie Klein, ingénieure, venue avec sa fille manifester à Bordeaux.Une pétition de soutien aux opérations de sauvetage en Méditerranée a réuni
plus de 200.000 signatures, selon l’ONG. «L ’Aquarius fait un devoir humani-taire, l’Aquarius ne provoque pas la migration», souligne Pierre Chaintrier, 64
ans, venu au rassemblement parisien pour «forcer le gouvernement français à
donner un pavillon à l’ Aquarius et soutenir pour une autre politique en Eu-rope pour les migrants».
A Marseille, le leader de la France Insoumise et député local Jean-Luc Mélen-chon a affirmé que «l’Aquarius doit avoir un pavillon et un pavillon français».
À #Marseille à l’appel de @SOSMedFrance pour demander que la France ac-corde un pavillon à l’ #Aquarius afin qu’il puisse poursuivre ses missions de
sauvetage en mer. #SaveAquarius #VagueOrange pic.twitter.com/ydiFi92CeRPour Patricia Lara à Madrid «les réfugiés et l’immigration sont l’un des grands
défis que l’UE doit résoudre»: «et cela ne pourra pas se faire de façon indivi-duelle», chaque pays de son côté.

 

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