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L'office du tourisme du Cap d'Agde "complice de discrimination"

Vendredi, 14 Avril, 2006
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Le 5 août 2003, après une journée de " testing ", SOS Racisme dépose plainte après avoir mis en évidence des "discriminations opérées par des agents immobiliers et hôteliers du Cap d'Agde à l'encontre des touristes d'origine extra-européenne". Ce matin, le tribunal correctionnel de Béziers a donné raison à l'association et condamné pour "complicité de discrimination" avec les agences immobilières l'Office de tourisme du Cap d'Agde. Il a écopé d'une amende de 20 000 euros , et sa directrice, Viviane Praz, a été condamné à 15 jours de prison avec sursis. "C'est une victoire sans précédent", s'est félicité SOS Racisme dans un communiqué.

L'office du tourisme du Cap d'Agde "complice de discrimination"

 

       

Le 5 août 2003, après une journée de " testing ", SOS Racisme dépose plainte après avoir mis en évidence des "discriminations opérées par des agents immobiliers et hôteliers du Cap d'Agde à l'encontre des touristes d'origine extra-européenne". Ce matin, le tribunal correctionnel de Béziers a donné raison à l'association et condamné pour "complicité de discrimination" avec les agences immobilières l'Office de tourisme du Cap d'Agde. Il a écopé d'une amende de 20 000 euros , et sa directrice, Viviane Praz, a été condamné à 15 jours de prison avec sursis. "C'est une victoire sans précédent", s'est félicité SOS Racisme dans un communiqué. 

De son côté, l'Office de tourisme du Cap d'Agde, a décidé de faire appel du jugement. "Nous n'avons jamais refusé de traiter un dossier car nous n'avions aucune raison de le faire. Nous avons toujours logé tout le monde, répondu à toutes les demandes et traité toutes ces demandes, sans aucune exception", a expliqué Christian Bèzes, le directeur de l'Office du tourisme, rappelant que sa mission est de "loger toutes les personnes en fonction des disponibilités".

Une amende record

L'organisation avait transmis au procureur des listes d'agences immobilières établies en 2000 et 2003 par l'Office du tourisme: il y était précisé si les établissements acceptaient ou non les vacanciers ayant des "noms à consonance M", "M" pour maghrébine. Le procureur ayant classé la plainte sans suite en mai 2004, SOS Racisme avait souhaité relancer la procédure en faisant comparaître directement devant le tribunal l'Office du tourisme, en tant que personne morale, ainsi que sa directrice, également responsable de la centrale de réservations. "20.000 euros, c'est la plus lourde peine d'amende pour discrimination que nous ayions jamais obtenu", s'est félicité M. Thomas, vice-président de SOS Racisme.

Les peines appliquées "prouvent que nous avons bien démontré que l'Office du tourisme était organisateur de la discrimination et que Mme Praz en était l'éxécutante. Le tribunal a été convaincu que l'Office était le principal responsable", a ajouté M. Thomas.

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