Mercredi, 13 Septembre, 2006
Situation rare en matière de discrimination raciste au
logement ; cette fois-ci, le délit semblait parfaitement caractérisé. En mars
2003, Michel Froidure a pris rendez-vous au téléphone pour visiter un
appartement qu’il désirait louer à Montpellier. «Je suis arrivé à ce
rendez-vous avec, en main, deux bulletins de salaires et l’avis d’imposition
2001 d’un ami qui se portait caution, documents qui prouvaient que mon ami
disposait d’un revenu nettement supérieur à trois fois le loyer»,
explique-t-il. Avec un tel dossier, le jeune homme était en droit d’espérer
obtenir le logement convoité.
Société
Discrimination au logement : une société relaxée
Par Pierre DAUM
QUOTIDIEN : Mercredi 13 septembre 2006 - 06:00