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«Pas de Noir», l'annonce immobilière de Laforêt qui fait scandale

Jeudi, 27 Octobre, 2016
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«Pas de Noir», l'annonce immobilière de Laforêt qui fait scandale

«Nationalité française obligatoire, pas de Noir, immeuble avec des policiers uniquement.» Fin novembre, un jeune homme visite un appartement de la rue du Parc à Levallois-Perret (Hauts-de-Seine) lorsqu'il découvre la fiche technique du logement posée sur un lavabo, accompagnée de ce très discriminant commentaire pour effectuer «la sélection des locataires».Aussitôt, Mustapha prend une photo du document et s'en émeut auprès de l'agent immobilier de l'agence Laforêt, basée aux Lilas (Seine-Sain

Des agents de l'OPHLM de Toulouse auraient recouru à des critères discriminants (Mediapart)

Mardi, 1 Mai, 2018
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Des agents de l'Office public de l'habitat (OPH) de Toulouse auraient eu recours à des critères discriminants dans l'attribution de logements sociaux au début des années 2010, affirme Mediapart mardi, des faits prescrits que la direction actuelle "condamne fermement". 

Mediapart révèle d'autres échanges récents, et donc non prescrits, que l'association La Maison des Potes - Maison de l'égalité pointe dans une plainte envoyée mardi au procureur de Toulouse.

Les marcheurs de l’égalité s’emparent de la question des migrants

Mardi, 14 Novembre, 2017
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Mercredi 13 décembre, une délégation de la Fédération nationale des Maisons des potes est allée à la rencontre d’élus grand-synthois dans le cadre de leur « Tour de France de l’égalité ». Le sort des réfugiés a été largement évoqué.

GRANDE-SYNTHE. Une jungle démantelée au Basroch, un camp de migrants parti en fumée à la Linière, une présence de réfugiés toujours d'actualité au Puythouck: ce n'est pas par hasard si les marcheurs de l'égalité ont fait une halte à Grande-Synthe.

L'appel citoyen des Marcheurs de l'égalité

Jeudi, 14 Décembre, 2017
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Ces jeunes font le tour de France pour convaincre chacun de la nécessité de lutter contre le racisme et les discriminations. Lundi, ils étaient au centre social.

Partis de Marseille le 13 novembre, les Marcheurs de l'égalité font le tour de France en 32 étapes avec une arrivée le 16 décembre à Paris. Lundi, ils ont fait étape au centre social espace Part'ages, à l'initiative de l'association Unvsti, en partenariat avec la fédération nationale des Maisons des potes

Étape à Jean-Moulin du tour de France de l'égalité

Mardi, 12 Décembre, 2017
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Un vent de citoyenneté soufflait dans l'amphithéâtre du lycée Jean-Moulin, 

le 11 Novembre. Les Marcheurs de l'égalité y faisaient l'une des étapes sur 32, de leur tour de France de l'égalité.

Mosquée occupée, "liberté d’expression outrepassée"

Dimanche, 12 Novembre, 2017
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Poitiers. La justice a condamné, hier, Génération identitaire et cinq de ses militants pour les slogans et les dégradations commises sur le toit de la mosquée.

 

[Discriminations] Des potes font le Tour de France pour l’égalité

Lundi, 19 Novembre, 2018
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Lancement ce soir de la 8e édition du « Tour de France de l’égalité » lors d’un rassemblement devant la mairie de Marseille.Les participants iront ensuite à la Savine pour assister à une rencontre-débat autour du racisme et des discriminations.

 

 

Faire vivre l’égalité contre les discriminations

En France, pays où le principe d’égalité se trouve au fondement de l’ordre juridique et du contrat social, la question de l’intégration des populations dites d’origine étrangère se pose d’une manière récurrente ces dernières années. 
Aujourd’hui encore, des personnes qui sont à la 2e, 3e, voire 4e génération héritent du passé colonial de leurs parents ou grands-parents. L’égalité des droits, qui s’est tant fait attendre au cours de la période coloniale semble toujours en panne en ce début du XXIe siècle.  
 Les  enquêtes d’opinions, les observatoires et les recherches universitaires établissent régulièrement, que ce soit pour louer un appartement, chercher un apprentissage, un stage ou un emploi, le fait qu’il y a, chaque année, des centaines de milliers d’actes de discrimination qui sont commis en France. Autant de personnes  déclarent, chaque année, être témoins ou victimes de discriminations. Et même lorsqu’on a un emploi ou un logement, il l’est souvent en fonction de caractéristiques ethno-raciales parce qu’en France on considère que les personnes qui ont une « certaine » origine ne sont pas de « vrais » français.    
Une véritable 
politique de lutte contre les ségrégations
Des populations sont parquées dans telle ou telle périphérie ou grands centres urbains  en fonction  de ces caractéristiques. Idem pour l’emploi où elles sont sous- classées en vertu des mêmes a priori. Beaucoup subissent la double peine en raison de leur double appartenance ethnique et sociale.  
Aujourd’hui les valeurs de la République, au moins pour leur aspect égalité, sont loin d’être évidentes pour tous. Le seul moyen pour s’en sortir incombe aux pouvoirs politiques qui doivent mettre en place une série de mesures d’ordre juridique et social, notamment la mise en place d’une politique claire et efficace de lutte contre  les discriminations, afin de construire une véritable égalité des chances fondée sur la diversité tout simplement.

Mustapha Chtioui

 

Une dizaine de « marcheurs » lanceront, ce lundi soir, à 18h, devant la mairie de Marseille, la 8e édition du « Tour de France de l’égalité ». Ils se retrouveront, un peu plus tard dans la soirée (20h) à la Savine (15e), dans les locaux de l’Alliance savinoise, pour un dîner et une rencontre-débat avec les habitants autour de questions de racisme et de discriminations.

 

Initiative de la Fédération nationale des Maisons des potes, le choix de Marseille pour le lancement de ce « Tour de France » est un clin d’œil à « La marche pour l’égalité et contre le racisme » qui, il y a 33 ans (novembre 1983), est partie notamment de la Cité phocéenne.

Du 13 au 16 novembre, ces « marcheurs » sillonneront la France pour aller faire campagne contre le racisme et les discriminations. Ils effectueront 32 étapes entre Marseille et Paris... Au menu échanges et débats avec les citoyens et interpellation des élus, des institutions et des pouvoirs publics sur les ségrégations et pour l’égalité.

 

Conquérir des droits

Aix-en-Provence constituera la première étape, après Marseille, de ce « Tour de France ». Les « marcheurs » s'y rendront dès demain où ils appellent également à un rassemblement, à 13h, devant l’hôtel de ville. Ils seront accueillis ensuite par la Maison citoyenne aixoise. « On va rester à Aix jusqu’à mercredi pour aller soutenir les 4 mamies et papis, jugés ce jour-là, par le tribunal de grande instance, pour avoir transporté des migrants. Ils ont été interpellés le 6 janvier dernier dans la vallée de la Roya alors qu’ils transportaient six réfugiés qu’ils voulaient mettre à l’abri du froid », explique Karim Benchaïb chargé de communication de la Fédération nationale des Maisons des Potes. Un mouvement se situant entre la marche pour l’égalité de 1983 et le mouvement « Ne touche pas à mon pote » de SOS Racisme. « On s’inscrit dans l’esprit et dans la continuité de cette marche avec des revendications claires. On est surtout animé par les valeurs de l’éducation populaire, de l’antiracisme, de la laïcité, du féminisme, de la solidarité, de la justice sociale », souligne-t-il.

Des revendications comme l’exigence du CV anonyme dans certaines entreprises, les demandes « anonymisées » de logements sociaux ou encore davantage de moyens, humains et financiers, dans les quartiers populaires ou dans les Zones d’éducation prioritaire. Elles sont portées, pendant le « Tour de France », où, à chaque étape, le mouvement appelle à des rassemblements devant la mairie symbole, selon Samuel Thomas, délégué général des Maison des potes, du pouvoir politique. « On va interpeller le maire, qui est parfois le député, le sénateur, le ministre..., pour lui faire part de nos revendications et lui demander de s’engager à mettre en œuvre des actions dans le sens que nous revendiquons. A défaut, de les faire remonter plus haut », explique le délégué.

Une fédération qui se veut aussi une force dans les quartiers populaires où elle entend « redonner espoir aux populations », pour résister à la poussée des idées racistes, contre les discriminations « et pour conquérir des droits et les faire appliquer ».

La fédération réclame, en effet, une forte implantation dans les quartiers populaires où elle affirme développer des activités de solidarité sociale et d’actions citoyennes contre les ségrégations sociales et raciales. « Une grande démarche de citoyenneté qui est un peu l’identité des Maisons de potes, notamment autour des enjeux de l’égalité », lance Samuel Thomas. « Ce qui regroupe les Maisons de potes, c’est de porter toutes ces revendications communes pour faire de l’égalité une réalité, c’est notre devise », ajoute-t-il.

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Racisme. L’État petit bras contre les discriminations

Mardi, 17 Octobre, 2017
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Selon un sondage publié ce matin par la Fédération nationale des Maisons des potes, les Français réclament des mesures plus ambitieuses et sévères contre ce fléau.

Attentats islamistes à répétition, crise des réfugiés, poids du FN à l’élection présidentielle… L’actualité de ces derniers mois aurait pu faire redouter une montée de la xénophobie et du racisme. Un sondage, publié ce matin par la Fédération nationale des Maisons des potes (1), se veut plutôt rassurant. Loin d’être indifférents aux questions de discrimination, les Français estiment, au contraire, que les pouvoirs publics ne luttent pas suffisamment contre ce fléau et réclament de nouvelles mesures plus sévères. « On constate un décalage flagrant entre les aspirations des personnes interrogées et la réalité du quotidien », résume Samuel Thomas, délégué général des Maisons des potes, qui effectue cette enquête depuis plusieurs années.

L’enquête montre ainsi que 83 % des Français souhaitent des sanctions juridiques renforcées contre les employeurs coupables de discriminations liées à l’origine, la nationalité, la couleur de peau ou la religion. Un chiffre en hausse de trois points par rapport à 2015. « Or, la réalité, c’est que la chaîne judiciaire – des policiers aux magistrats – minimise trop souvent ces faits et les classe sans suite trop facilement. Il n’y a quasiment aucun procès pour des faits de discrimination alors que tout le monde reconnaît que c’est quelque chose d’extrêmement courant. »

« Certaines thématiques ne sont plus portées par le pouvoir actuel »

Même paradoxe sur la discrimination sociale. Les Français sont largement d’accord (82 %) pour qu’une même rémunération et une même retraite soient accordées à toutes personne travaillant dans notre pays, quelle que soit sa nationalité. « Mais ce n’est pas du tout le cas dans de nombreux secteurs, comme le bâtiment ou encore l’hôtellerie-restauration », note Samuel Thomas, qui cite également le cas de la SNCF, condamnée en première instance pour discrimination envers des centaines de cheminots marocains, embauchés avec un sous-statut rognant leurs droits à la retraite. Autre mesure largement partagée : l’idée d’instaurer un CV anonyme recueille 73 % d’approbation.

Les Français se montrent, en revanche, plus divisés sur l’accès à de nouveaux droits pour les étrangers. Ils sont 56 % à être favorables à une régularisation des travailleurs sans titre de séjour qui disposent d’un contrat de travail. Un chiffre stable. Tout comme celui sur le droit de vote des étrangers non européens aux élections municipales et européennes (47 %), au même niveau que l’année précédente. « Ces thématiques ne sont plus portées par la majorité au pouvoir et cela s’en ressent, il y a une sorte de démobilisation », explique Samuel Thomas. Au début du mandat de François Hollande, la revendication du droit de vote des étrangers dépassait les 55 % d’opinions favorables. L’abandon en cours de route de cette promesse de campagne, également absente du programme d’Emmanuel Macron, n’aide pas à la populariser. « Il y a besoin de montrer que, dans tous les pays où cette mesure a été mise en place – Espagne, Irlande ou encore Pays-Bas –, elle n’a jamais été remise en cause et la démocratie ne s’en porte que mieux. Idem sur la régularisation des travailleurs sans papiers. »

La Fédération des Maisons des potes, qui organise jusqu’à samedi des universités européennes contre le racisme et les discriminations (2), compte interpeller le gouvernement sur tous ces points. Le 18 avril dernier, le candidat Macron s’était prononcé pour davantage de sanctions contre les entreprises qui discriminent et pour l’ouverture des emplois de fonctionnaires aux non-Européens. « On attend encore de voir s’il va tenir parole », glisse Samuel Thomas.

Selon un sondage publié ce matin par la Fédération nationale des Maisons des potes, les Français réclament des mesures plus ambitieuses et sévères contre ce fléau.

Béziers : 2 000 euros d'amende requis en appel contre Robert Ménard

Vendredi, 2 Février, 2018
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Le maire de Béziers comparaissait hier devant la Cour d'appel de Paris pour provocation à la haine. L'avocate générale réclame la même peine qu'en première instance, soit 2 000 euros d'amende.

Le maire de Béziers comparaissait hier devant la Cour d'appel de Paris pour provocation à la haine. L'avocate générale réclame la même peine qu'en première instance, soit 2 000 euros d'amende. Par E.E Publié le 08/02/2018 à 11:08 Condamné en avril dernier en première instance, Robert Ménard se rendait hier devant la Cour d'appel de Paris. Le maire extrême-droite de Béziers se rendait une nouvelle fois devant la justice pour ses propos tenus sur son compte Twitter en septembre 2016 : "#rentreedesclasses : la preuve la plus éclatante du grand Remplacement en cours.

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