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Les marcheurs de l’égalité s’emparent de la question des migrants

Mardi, 14 Novembre, 2017
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Mercredi 13 décembre, une délégation de la Fédération nationale des Maisons des potes est allée à la rencontre d’élus grand-synthois dans le cadre de leur « Tour de France de l’égalité ». Le sort des réfugiés a été largement évoqué.

GRANDE-SYNTHE. Une jungle démantelée au Basroch, un camp de migrants parti en fumée à la Linière, une présence de réfugiés toujours d'actualité au Puythouck: ce n'est pas par hasard si les marcheurs de l'égalité ont fait une halte à Grande-Synthe. Mercredi, une délégation de la Fédération nationale des Maisons des potes est allée à la rencontre d'élus grand-synthois dans le cadre de leur «Tour de France de l'égalité», qui passe par trente-deux villes et s'achève aujourd'hui à Paris. 

Antenne locale 

Reçus par Najate Belkala et Dany Wallyn, adjoints, ces jeunes ont fait part de l'émotion qu'ils avaient ressentie l'an dernier en venant à la Linière. «On retrouve une situation toujours aussi compliquée, souligne Ousmane Baldé, militant. Nous sommes en réflexion pour créer une antenne locale, à Grande-Synthe, pour agir. On ne peut pas laisser des gens comme ça, abandonnés comme des bêtes.» Du côté des élus, on accueille cette proposition avec bienveillance. «La difficulté, souligne Najate Belkala, c'est que l'État s'oppose à ce que nous souhaitons faire: créer un camp humanitaire, de 100, 150 personnes maximum.» Pour Dany Wallyn (France insoumise), il faut aller plus loin: «Damien Carême (le maire) agit, il fait le maximum, mais l'État doit prendre ses responsabilités et dire aux Britanniques de prendre les leurs, c'est-à-dire d'accepter les migrants. Ils ont créé les conditions de cet appel d'air avec le Brexit.»

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