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L'un des plus gros bailleurs sociaux de la région parisienne accusé de discrimination raciale

Lundi, 1 Février, 2016
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La cour d'appel de Versailles a rejugé vendredi le bailleur social Logirep, l'un des plus importants de région parisienne, qui avait été condamné en première instance à Nanterre à 20.000 euros d'amende pour le "fichage ethnique" de ses locataires. 

Condamné en mai 2014, la justice avait partiellement relaxé le bailleur HLM des poursuites pour discrimination raciale. L'affaire était de nouveau jugée hier par la cour d'appel de Versailles qui a mis sa décision en délibéré. Cette procédure judiciaire a commencé il y a 10 ans après la plainte d'un locataire d'origine africaine.

 

En 2005, Frédéric Tiéboyou, un agent de la Ratp d'origine ivoirienne, porte plainte contre la Logirep qui vient de lui refuser un logement à cause de sa couleur de peau. C'est ce que lui confirme à l'époque une employée de la société HLM lors d'une conversation téléphonique enregistrée. Mais en 2014, le tribunal a considéré que le bailleur social n'était pas responsable de l'infraction, car ce refus a été décidé par une commission d'attribution. 

Samuel Thomas est le vice-président de la Maison des potes, une association de lutte contre le racisme qui soutient Frédéric Tiéboyou.

On lui a dit "vous êtes noir et il y a déjà assez de noir dans cette tour".

 

 

La société Logirep a été condamnée une première fois pour fichage ethnique, mais son directeur général, Christian Giganti, continue de nier les faits.

Dans la rubrique "origines", vous ne trouvez que les lieux de naissance

 

 

De leur côté, les associations antiracistes espèrent que la justice finira par condamner la Logirep pour discrimination raciale. 

 

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