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Plainte de SOS Racisme pour racisme contre des propos d'un maire du Jura

Mardi, 20 Avril, 2004
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LONS-LE-SAUNIER, 20 avr 2004 (AFP) - SOS Racisme a porté plainte pour "injure publique à caractère raciste, incitation publique à la haine raciale et diffamation publique à caractère raciste", après des propos du maire MPF de Saint-Claude (Jura) Jean-Louis Millet contre la communauté turque, a-t-on appris mardi auprès de l'association.

ãAFP Général - Mardi 20 Avril 2004 - 18:39 GMT

 

Justice-discrimination – association

 

Plainte de SOS Racisme pour racisme contre des propos d'un maire du Jura


  
LONS-LE-SAUNIER, 20 avr 2004 (AFP) - SOS Racisme a porté plainte pour "injure publique à caractère raciste, incitation publique à la haine raciale et diffamation publique à caractère raciste", après des propos du maire MPF de Saint-Claude (Jura) Jean-Louis Millet contre la communauté turque, a-t-on appris mardi auprès de l'association.


   Cette plainte contre X avec constitution de partie civile a été déposée lundi auprès du doyen des juges d'instruction de Lons-le-Saunier, a précisé à l'AFP Samuel Thomas, vice-président national de SOS Racisme.


   Une précédente plainte, pour la même affaire, avait été déposée le 30 mars auprès du procureur de la République de Lons-le-Saunier - qui a ouvert une enquête préliminaire - mais dans laquelle la diffamation et l'incitation à la haine raciale n'étaient pas visées.


   Dans une lettre adressée le 1er octobre à Nicolas Sarkozy, alors ministre de l'Intérieur, et qui a été diffusée sur deux sites internet "islamophobes", selon M. Thomas, M. Millet lançait "un cri d'alarme face à l'afflux continuel (...) de nouveaux arrivants d'origine turque et musulmane".


   Dans cette lettre dont l'AFP a eu copie, M. Millet visait en particulier la communauté turque accusée d'entretenir une "économie souterraine criminelle reposant sur le trafic de drogue" et de "coloniser littéralement la cité".


   Lors d'une réunion le 26 mars, Jean-Louis Millet s'était "excusé", tout en réitérant qu'"il y avait trop d'étrangers à assimiler à Saint-Claude", a ajouté M. Thomas, accusant aussi le maire de ne pas avoir empêché la diffusion de sa lettre sur les deux sites internet.


   spi/ez/jlb

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