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SOS-Racisme porte plainte pour discrimination raciale contre des entreprises .

Dimanche, 18 Mars, 2001
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Samuel Thomas: "l'association, qui lutte contre les pratiques discriminatoires dans tous les domaines de la vie quotidienne, a à coeur de casser la logique des intermédiaires qui se soumettent à des ordres de discrimination"

SOS-Racisme a récemment déposé deux plaintes contre deux entreprises, l'une d'intérim, l'autre de téléphonie, pour discrimination raciale à l'embauche, a-t-on appris dimanche auprès de l'association.

©AFP Général - Dimanche 18 Mars 2001 - 15:20 - Heure Paris (394 mots)

Discrimination-travail

 

SOS-Racisme porte plainte pour discrimination raciale contre des entreprises .

 

    PARIS, 18 mars (AFP).

    SOS-Racisme a récemment déposé deux plaintes contre deux entreprises, l'une d'intérim, l'autre de téléphonie, pour discrimination raciale à l'embauche, a-t-on appris dimanche auprès de l'association.

   Une agence d'Intérim Nation basée dans le VIIIème arrondissement de Paris est visée par l'une des plaintes. SOS-Racisme avait déjà signalé le cas de cette agence spécialisée dans la téléphonie à l'inspection du travail, celle-ci ayant diffusé une annonce par internet indiquant la mention "BBR" (Bleu-blanc-rouge), code pour signifier une personne d'origine française.

   Révélée par France 3, la plainte a été déposée début mars auprès du procureur de la République de Paris, selon Samuel Thomas, vice-président de SOS-Racisme.

   La seconde plainte a été déposé à la même époque auprès du parquet de Nanterre et vise une entreprise de téléphonie qui cherchait à recruter des "informaticiens français, de parents français et nés en France", explique M. Thomas. Cette annonce, également signalée à l'inspection du travail, figurait sur le réseau informatique interne de l'entreprise, ajoute le militant.

   Par ces actions, l'association, qui lutte contre les pratiques discriminatoires dans tous les domaines de la vie quotidienne, a "à coeur de casser la logique des intermédiaires qui se soumettent à des ordres de discrimination", explique Samuel Thomas, "conscient que ce ne sont pas les agences de travail intérimaires qui sont les premières responsables de ces discriminations à l'embauche mais bien les donneurs d'ordre", c'est-à-dire les entreprises qui font appel à elles.

   En février, l'association avait également saisi l'inspection du travail d'autres cas de discrimination, concernant notamment des sociétés de travail intérimaire et le milieu de la restauration.

   Il s'agissait, entre autres, de la société d'intérim ADECCO située à Montparnasse et spécialisée dans la restauration, dont un stagiaire avait évoqué l'existence d'un classement des candidats dans la banque de données informatiques, le numéro IV indiquant que la personne est de couleur.

   cb/mel

 

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