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 banniére

Disney relaxé mais pas libéré

Mardi, 7 Juin, 2016
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Une offre d'emploi publiée en 2006 précisait : «si vous êtes majeur(e), intéressé(e) et de nationalité européenne».

 

 

Après neuf ans de procédures judiciaires, le tribunal correctionnel de Meaux (Seine et Marne) a décidé de relaxer à nouveau  le groupe Euro Disney.  L’exploitant du plus grand parc d'attractions européen, comparaissait pour discrimination à l’embauche après plusieurs plaintes déposées par des associations antiracistes. La cause : des offres d’emplois publiées en septembre 2006 à caractère raciale. La Fédération Nationale des Maisons des Potes annonce tout de même vouloir faire appel.

C’est un deuxième non-lieu qu’obtient la société Euro Disney depuis le début de l’affaire en 2006. Pour satisfaire une clientèle composée à « 90% » de ressortissants européens, rien de tel que des employés de « nationalités européennes ». Ce dernier critère était l’un de ceux requis par Euro Disney dans trois offres d’emplois publiées dans le quotidien 20 Minutes en 2006. La maison des Potes et SOS Racisme avaient alors déposé plainte pour discrimination à l’embauche contre la société. Les organisations avaient aussi signalé l’existence d’un fichage différencié entre les candidats originaires d’Outre-mer et les autres français. 

Suite au premier non lieu obtenu par Disney, la Maison des Potes avait tout de même obtenu un renvoi en correctionnelle, car refusait de lâcher prise face à ce qu’elle considère comme « illégal ». La scène semble se reproduire, puisque l’organisation anti raciste ne compte pas en rester là et a averti qu’elle fera appel. Si Euro Disney se défend par une « exemplarité » en matière de diversité, en raison des 100 nationalités représentées dans son entreprise, le groupe reste toujours coupable de discrimination envers les non-européens aux yeux des associations.

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